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Van Gogh-Monticelli / Marie Lionnard
Titre : Van Gogh-Monticelli : [exposition, Marseille, Centre de la Veille Charité, 16 septembre 2008 - 11 janvier 2009] Type de document : texte imprimé Auteurs : Marie Lionnard, Directeur de publication, rédacteur en chef Autre Editeur : Paris : Réunion des musées nationaux Année de publication : 2008 Importance : 1 vol. (192p.) Format : 26 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7118-5418-9 Langues : Français Catégories : Peinture -- 20e siècle
Van Gogh, Vincent (1853-1890)Résumé : Van Gogh avait une idole : le peintre marseillais Monticelli qu'il rencontre chez le marchand Goupil. Dans de nombreux textes Van Gogh proclamait la supériorité esthétique et technique de Monticelli.Adolphe Monticelli (1824-1886) : Influencé par Diaz et ayant étudié avec Ziem en 1840, il sera subjugué par Delacroix. Certains le considèrent comme le chaînon manquant entre Delacroix et Van Gogh. C'est un ami de Cézanne, apprécié de Verlaine et Léon Dierx. Vers 1877-1880, il incorpore à sa pâte un morceau de papier peint comme le feront plus tard les cubistes pour leurs collages. Van Gogh l'étudiera avec passion et dira "Je dois tout à Monticelli qui m'a appris le chromatisme des couleurs." C'est autour des oeuvres de Monticelli que s'articule le passage vers la modernité. Il marque une sorte de transition entre un paysagisme soucieux de réalisme mais que traversent les tourments du romantisme et une réflexion propre à la peinture. Sa peinture se caractérise par de lourds empâtements destinés à exprimer tout à la fois la lumière écrasante, la violence de la nature tantôt agitée par les bourrasques, tantôt immobile sous un impitoyable soleil mais toujours menaçante. Il use d'une palette sombre que traversent des plages lumineuses. Comment ne pas rapprocher les touches de son Avant-port de l'Estaque avec les procédés chers à Van Gogh? Comment ne pas relever ses compositions faites de blocs qui évoquent celles de Cézanne? Monticelli, mort en 1886, n'a pas connu l'oeuvre de Van Gogh.L'exposition qui présente une soixantaine d'oeuvres : 18 Van Gogh, 35 Monticelli et quelques Delacroix décrit l'importance de cette rencontre, la fascination des deux artistes, l'aspect psychanalytique de leur relation et les similarités de leurs techniques. Van Gogh-Monticelli : [exposition, Marseille, Centre de la Veille Charité, 16 septembre 2008 - 11 janvier 2009] [texte imprimé] / Marie Lionnard, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Paris : Réunion des musées nationaux, 2008 . - 1 vol. (192p.) ; 26 cm.
ISBN : 978-2-7118-5418-9
Langues : Français
Catégories : Peinture -- 20e siècle
Van Gogh, Vincent (1853-1890)Résumé : Van Gogh avait une idole : le peintre marseillais Monticelli qu'il rencontre chez le marchand Goupil. Dans de nombreux textes Van Gogh proclamait la supériorité esthétique et technique de Monticelli.Adolphe Monticelli (1824-1886) : Influencé par Diaz et ayant étudié avec Ziem en 1840, il sera subjugué par Delacroix. Certains le considèrent comme le chaînon manquant entre Delacroix et Van Gogh. C'est un ami de Cézanne, apprécié de Verlaine et Léon Dierx. Vers 1877-1880, il incorpore à sa pâte un morceau de papier peint comme le feront plus tard les cubistes pour leurs collages. Van Gogh l'étudiera avec passion et dira "Je dois tout à Monticelli qui m'a appris le chromatisme des couleurs." C'est autour des oeuvres de Monticelli que s'articule le passage vers la modernité. Il marque une sorte de transition entre un paysagisme soucieux de réalisme mais que traversent les tourments du romantisme et une réflexion propre à la peinture. Sa peinture se caractérise par de lourds empâtements destinés à exprimer tout à la fois la lumière écrasante, la violence de la nature tantôt agitée par les bourrasques, tantôt immobile sous un impitoyable soleil mais toujours menaçante. Il use d'une palette sombre que traversent des plages lumineuses. Comment ne pas rapprocher les touches de son Avant-port de l'Estaque avec les procédés chers à Van Gogh? Comment ne pas relever ses compositions faites de blocs qui évoquent celles de Cézanne? Monticelli, mort en 1886, n'a pas connu l'oeuvre de Van Gogh.L'exposition qui présente une soixantaine d'oeuvres : 18 Van Gogh, 35 Monticelli et quelques Delacroix décrit l'importance de cette rencontre, la fascination des deux artistes, l'aspect psychanalytique de leur relation et les similarités de leurs techniques. Vie de Joseph Roulin / Pierre Michon
Titre : Vie de Joseph Roulin Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Michon, Auteur Editeur : Lagrasse : Verdier Année de publication : 1988 Importance : 66 p. Format : 22 cm. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86432-066-1 Langues : Français Catégories : Littérature
Portraits
Van Gogh, Vincent (1853-1890)Résumé : « Je voudrais faire des portraits qui un siècle plus tard aux gens d’alors apparussent comme des apparitions » écrivait Van Gogh il y a justement un siècle. Ces portraits, on peut douter qu’ils apparaissent aujourd’hui : comble de la valeur marchande, ils sont aussi peu visibles que les effigies des billets de banque. C’est que Van Gogh, qui accessoirement était peintre aussi, est une affaire en or. Dans cette affaire, il est bien au-delà de son œuvre maintenant, nulle part. J’ai voulu le voir en deçà de l’œuvre ; par les yeux de quelqu’un qui ignore ce qu’est une œuvre, si ce phénomène était encore possible à la fin du siècle dernier ; quelqu’un qui vivait dans un temps et dans un milieu où la mode n’était pas encore que tout le monde comprît la bonne peinture : ce facteur Roulin qui fut l’ami d’un Hollandais pauvre, peintre accessoirement, en Arles en 1888. Et bien sûr je n’y suis pas parvenu. Le mythe est beaucoup plus fort, il absorbe toute tentative de s’en distraire, l’attire dans son orbite et s’en nourrit, ajoutant quelques sous au capital de cette affaire en or, sempiternellement. Cet échec est peut-être réconfortant : il me permet de penser que le facteur Roulin se tient nécessairement devant qui l’évoque à la façon d’une apparition, comme le voulait celui qui le fit exister. [Résumé de l'éditeur] Vie de Joseph Roulin [texte imprimé] / Pierre Michon, Auteur . - Lagrasse : Verdier, 1988 . - 66 p. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-86432-066-1
Langues : Français
Catégories : Littérature
Portraits
Van Gogh, Vincent (1853-1890)Résumé : « Je voudrais faire des portraits qui un siècle plus tard aux gens d’alors apparussent comme des apparitions » écrivait Van Gogh il y a justement un siècle. Ces portraits, on peut douter qu’ils apparaissent aujourd’hui : comble de la valeur marchande, ils sont aussi peu visibles que les effigies des billets de banque. C’est que Van Gogh, qui accessoirement était peintre aussi, est une affaire en or. Dans cette affaire, il est bien au-delà de son œuvre maintenant, nulle part. J’ai voulu le voir en deçà de l’œuvre ; par les yeux de quelqu’un qui ignore ce qu’est une œuvre, si ce phénomène était encore possible à la fin du siècle dernier ; quelqu’un qui vivait dans un temps et dans un milieu où la mode n’était pas encore que tout le monde comprît la bonne peinture : ce facteur Roulin qui fut l’ami d’un Hollandais pauvre, peintre accessoirement, en Arles en 1888. Et bien sûr je n’y suis pas parvenu. Le mythe est beaucoup plus fort, il absorbe toute tentative de s’en distraire, l’attire dans son orbite et s’en nourrit, ajoutant quelques sous au capital de cette affaire en or, sempiternellement. Cet échec est peut-être réconfortant : il me permet de penser que le facteur Roulin se tient nécessairement devant qui l’évoque à la façon d’une apparition, comme le voulait celui qui le fit exister. [Résumé de l'éditeur]