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La fabrique des émotions disjointes / Georges Didi-Huberman
Titre : La fabrique des émotions disjointes : faits d'affects 2 Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Didi-Huberman Editeur : Paris : Éditions de Minuit Année de publication : 2024 Collection : Paradoxe Importance : 1 vol. (390 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-4987-3 Langues : Français Catégories : Affect (psychologie)
AffectivitéRésumé : Les faits d’affects sont à valences multiples. Ils méritent donc d’être interrogés dans le pourquoi de leurs motifs souvent inconscients, dans le comment de leurs manifestations gestuelles et, tout aussi bien, dans le pour quoi de leurs destins éthiques et politiques. Car tout cela fonctionne ensemble dans chaque moment de l’histoire. Ce volume, comme le précédent, s’autorise à vagabonder entre des analyses de cas singuliers très divers, mais pour voir s’y dessiner une configuration particulière bien que, malheureusement, très puissante et répandue. Les faits d’affects y sont réglés selon une disjonction : « fronts contre fronts », en quelque sorte. On entre là dans le vaste domaine d’une anthropologie politique des sensibilités et, notamment, de ce que Svetlana Alexievitch nommait les « documents-sentiments » relatifs à l’expérience des femmes russes enrôlées dans les combats de la Seconde Guerre mondiale. Comment, alors, ne pas s’interroger, en amont sur la « fabrique des émotions » dans le cadre propagandiste nazi, en aval sur la notion économique de « promotion » capitaliste ? Comment, au fil de ce parcours, ne pas revenir à la notion – toujours à revisiter, de Hegel à Marx et de Freud à l’anthropologie contemporaine – du fétichisme, là où justement les relations des sujets aux objets prennent un tour réifié, aliéné, mortifère ? La disjonction affective ne caractériserait elle pas, pour finir, ce « malaise dans la culture » duquel nous peinons à nous extraire dans un monde où notre liberté dans le « partage du sensible » se heurte constamment à une sorte de loi du marché affectif ? La fabrique des émotions disjointes : faits d'affects 2 [texte imprimé] / Georges Didi-Huberman . - Paris : Éditions de Minuit, 2024 . - 1 vol. (390 p.) ; 22 cm. - (Paradoxe) .
ISBN : 978-2-7073-4987-3
Langues : Français
Catégories : Affect (psychologie)
AffectivitéRésumé : Les faits d’affects sont à valences multiples. Ils méritent donc d’être interrogés dans le pourquoi de leurs motifs souvent inconscients, dans le comment de leurs manifestations gestuelles et, tout aussi bien, dans le pour quoi de leurs destins éthiques et politiques. Car tout cela fonctionne ensemble dans chaque moment de l’histoire. Ce volume, comme le précédent, s’autorise à vagabonder entre des analyses de cas singuliers très divers, mais pour voir s’y dessiner une configuration particulière bien que, malheureusement, très puissante et répandue. Les faits d’affects y sont réglés selon une disjonction : « fronts contre fronts », en quelque sorte. On entre là dans le vaste domaine d’une anthropologie politique des sensibilités et, notamment, de ce que Svetlana Alexievitch nommait les « documents-sentiments » relatifs à l’expérience des femmes russes enrôlées dans les combats de la Seconde Guerre mondiale. Comment, alors, ne pas s’interroger, en amont sur la « fabrique des émotions » dans le cadre propagandiste nazi, en aval sur la notion économique de « promotion » capitaliste ? Comment, au fil de ce parcours, ne pas revenir à la notion – toujours à revisiter, de Hegel à Marx et de Freud à l’anthropologie contemporaine – du fétichisme, là où justement les relations des sujets aux objets prennent un tour réifié, aliéné, mortifère ? La disjonction affective ne caractériserait elle pas, pour finir, ce « malaise dans la culture » duquel nous peinons à nous extraire dans un monde où notre liberté dans le « partage du sensible » se heurte constamment à une sorte de loi du marché affectif ? Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 022164 128.37 DID Livre Médiathèque Fonds général Sorti jusqu'au 21/11/2024 Faits d'affects, 1. Brouillards de peines et de désirs / Georges Didi-Huberman
Titre de série : Faits d'affects, 1 Titre : Brouillards de peines et de désirs Type de document : texte imprimé Auteurs : Georges Didi-Huberman, Auteur Editeur : Paris : Éditions de Minuit Année de publication : 2023 Collection : Paradoxe (Paris), ISSN 1243-1907 num. 1 Importance : 1 vol. (532 p.) Présentation : ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-4815-9 Note générale : Recueil de textes écrits entre octobre 2019 et décembre 2020
Notes bibliogr. IndexLangues : Français Catégories : Affect (psychologie)
Art -- 20e siècle
Émotions
PassionsIndex. décimale : 128.37 Résumé : Affects, émotions ou passions forment quelque chose comme nos indéfectibles milieux de vie : des atmosphères en mouvement. C’est l’air que nous respirons, que nous traversons, qui nous traverse de ses turbulences. Ainsi marchons-nous dans l’affect, de jour comme de nuit. L’aube même de la littérature européenne ne fut d’abord que parole donnée à l’affect : c’est quand Homère commença l’Iliade sur la nécessité de chanter une émotion de colère. On y voyait aussi Achille, accablé par la mort de son ami, pris dans un « noir nuage de douleur » : s’allongeant alors dans la cendre et la poussière, comme pour se fondre dans le brouillard de peine qui venait juste de l’envahir. Ce livre est une traversée ou, plutôt, un vagabondage dans la multiplicité des « faits d’affects ». Dans leurs théories, pour lesquelles il aura fallu convoquer de l’anthropologie et de la phénoménologie, de la psychanalyse et de l’esthétique... Il y fallait aussi des images (de Caravage ou Friedrich à Rodin ou Lucio Fontana) puisque les affects s’y « précipitent » souvent. Non moins que des poèmes (de Novalis ou Leopardi à Marina Tsvétaïeva ou Henri Michaux) qui savent en rephraser l’intensité, et des chroniques (de Saint-Simon ou Marcel Proust à Clarice Lispector) qui savent en raconter le devenir. Enfin il y fallait des gestes puisque nos peines et nos désirs s’expriment sans fin dans nos corps, nos visages ou nos mains par exemple. Affects, émotions, passions : forces ou faiblesses ? Spinoza, Nietzsche et Freud — qui osa écrire que « l’état émotif est toujours justifié » — en ont établi la puissance en dépit de l’impouvoir même où nous nous trouvons lorsque nous sommes émus. Mais de quel genre de puissance s’agit-il ? Comment se déploie-t-elle ? Où situer sa fécondité ? Quelles transformations produit-elle dans l’économie de nos sens (sensibilité) comme dans l’organisation même du sens (signifiance) ? Faits d'affects, 1. Brouillards de peines et de désirs [texte imprimé] / Georges Didi-Huberman, Auteur . - Paris : Éditions de Minuit, 2023 . - 1 vol. (532 p.) : ill. ; 22 cm. - (Paradoxe (Paris), ISSN 1243-1907; 1) .
ISBN : 978-2-7073-4815-9
Recueil de textes écrits entre octobre 2019 et décembre 2020
Notes bibliogr. Index
Langues : Français
Catégories : Affect (psychologie)
Art -- 20e siècle
Émotions
PassionsIndex. décimale : 128.37 Résumé : Affects, émotions ou passions forment quelque chose comme nos indéfectibles milieux de vie : des atmosphères en mouvement. C’est l’air que nous respirons, que nous traversons, qui nous traverse de ses turbulences. Ainsi marchons-nous dans l’affect, de jour comme de nuit. L’aube même de la littérature européenne ne fut d’abord que parole donnée à l’affect : c’est quand Homère commença l’Iliade sur la nécessité de chanter une émotion de colère. On y voyait aussi Achille, accablé par la mort de son ami, pris dans un « noir nuage de douleur » : s’allongeant alors dans la cendre et la poussière, comme pour se fondre dans le brouillard de peine qui venait juste de l’envahir. Ce livre est une traversée ou, plutôt, un vagabondage dans la multiplicité des « faits d’affects ». Dans leurs théories, pour lesquelles il aura fallu convoquer de l’anthropologie et de la phénoménologie, de la psychanalyse et de l’esthétique... Il y fallait aussi des images (de Caravage ou Friedrich à Rodin ou Lucio Fontana) puisque les affects s’y « précipitent » souvent. Non moins que des poèmes (de Novalis ou Leopardi à Marina Tsvétaïeva ou Henri Michaux) qui savent en rephraser l’intensité, et des chroniques (de Saint-Simon ou Marcel Proust à Clarice Lispector) qui savent en raconter le devenir. Enfin il y fallait des gestes puisque nos peines et nos désirs s’expriment sans fin dans nos corps, nos visages ou nos mains par exemple. Affects, émotions, passions : forces ou faiblesses ? Spinoza, Nietzsche et Freud — qui osa écrire que « l’état émotif est toujours justifié » — en ont établi la puissance en dépit de l’impouvoir même où nous nous trouvons lorsque nous sommes émus. Mais de quel genre de puissance s’agit-il ? Comment se déploie-t-elle ? Où situer sa fécondité ? Quelles transformations produit-elle dans l’économie de nos sens (sensibilité) comme dans l’organisation même du sens (signifiance) ? Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 022128 128.37 DID Livre Médiathèque Fonds général Sorti jusqu'au 19/11/2024