Titre : | Le Pavillon d'or | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Yukio Mishima (1925-1970), Auteur ; Marc Mécréant, Préfacier, etc. | Année de publication : | 1975 | Importance : | 1 vol. (375 p.) | Présentation : | couv. ill. | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-036649-1 | Langues : | Français Langues originales : Japonais | Catégories : | Roman japonais
| Index. décimale : | 895.6 | Résumé : | «Sans rien changer à sa pose parfaitement protocolaire, la femme, tout à coup, ouvrit le col de son kimono. Mon oreille percevait presque le crissement de la soie frottée par l'envers raide de la ceinture. Deux seins de neige apparurent. Je retins mon souffle. Elle prit dans ses mains l'une des blanches et opulentes mamelles et je crus voir qu'elle se mettait à la pétrir. L'officier, toujours agenouillé devant sa compagne, tendit la tasse d'un noir profond.
Sans prétendre l'avoir, à la lettre, vu, j'eus du moins la sensation nette, comme si cela se fût déroulé sous mes yeux, du lait blanc et tiède giclant dans le thé dont l'écume verdâtre emplissait la tasse sombre - s'y apaisant bientôt en ne laissant plus traîner à la surface que de petites taches -, de la face tranquille du breuvage troublé par la mousse laiteuse.» |
Le Pavillon d'or [texte imprimé] / Yukio Mishima (1925-1970), Auteur ; Marc Mécréant, Préfacier, etc. . - 1975 . - 1 vol. (375 p.) : couv. ill. ; 18 cm. ISBN : 978-2-07-036649-1 Langues : Français Langues originales : Japonais Catégories : | Roman japonais
| Index. décimale : | 895.6 | Résumé : | «Sans rien changer à sa pose parfaitement protocolaire, la femme, tout à coup, ouvrit le col de son kimono. Mon oreille percevait presque le crissement de la soie frottée par l'envers raide de la ceinture. Deux seins de neige apparurent. Je retins mon souffle. Elle prit dans ses mains l'une des blanches et opulentes mamelles et je crus voir qu'elle se mettait à la pétrir. L'officier, toujours agenouillé devant sa compagne, tendit la tasse d'un noir profond.
Sans prétendre l'avoir, à la lettre, vu, j'eus du moins la sensation nette, comme si cela se fût déroulé sous mes yeux, du lait blanc et tiède giclant dans le thé dont l'écume verdâtre emplissait la tasse sombre - s'y apaisant bientôt en ne laissant plus traîner à la surface que de petites taches -, de la face tranquille du breuvage troublé par la mousse laiteuse.» |
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