Titre : | Les Mots et les choses : une archéologie des sciences humaines | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Michel Foucault, Auteur | Editeur : | Paris : Gallimard | Année de publication : | 1976 | Collection : | Bibliothèque des sciences humaines | Importance : | 1 vol. (405 p.) | Format : | 23 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-029335-3 | Langues : | Français | Catégories : | Philosophie -- 20e siècle Représentation (esthétique) Sciences humaines
| Résumé : | Il ne s’agit pas ici d’une « histoire » des sciences humaines, mais d’une archéologie de ce qui nous est contemporain. Les sciences humaines sont plus que du domaine du savoir : déjà des pratiques, déjà des institutions. Michel Foucault analyse leur apparition, leurs liens réciproques et la philosophie qui les supporte. C’est tout récemment que l’« homme » a fait son apparition dans notre savoir : il est né d’une mutation intérieure à notre culture, à partir du XVIIe siècle, dans les trois domaines où le langage classique avait le privilège de pouvoir représenter l’ordre des choses — grammaire générale, analyse des richesses, histoire naturelle. Au début du XIXe siècle, une philologie se constitue, une biologie également, une économie politique. Les choses y obéissent aux lois de leur propre devenir et non plus à celles de la représentation. Le règne du Discours s’achève et, à la place qu’il laisse vide, l’« homme » apparaît — un homme qui parle, vit, travaille, et devient ainsi objet d’un savoir possible. Le jour, prochain peut-être, où ces conditions changeront derechef, l’« homme » disparaîtra, libérant la possibilité d’une pensée nouvelle. [Résumé de l'éditeur] |
Les Mots et les choses : une archéologie des sciences humaines [texte imprimé] / Michel Foucault, Auteur . - Paris : Gallimard, 1976 . - 1 vol. (405 p.) ; 23 cm. - ( Bibliothèque des sciences humaines) . ISBN : 978-2-07-029335-3 Langues : Français Catégories : | Philosophie -- 20e siècle Représentation (esthétique) Sciences humaines
| Résumé : | Il ne s’agit pas ici d’une « histoire » des sciences humaines, mais d’une archéologie de ce qui nous est contemporain. Les sciences humaines sont plus que du domaine du savoir : déjà des pratiques, déjà des institutions. Michel Foucault analyse leur apparition, leurs liens réciproques et la philosophie qui les supporte. C’est tout récemment que l’« homme » a fait son apparition dans notre savoir : il est né d’une mutation intérieure à notre culture, à partir du XVIIe siècle, dans les trois domaines où le langage classique avait le privilège de pouvoir représenter l’ordre des choses — grammaire générale, analyse des richesses, histoire naturelle. Au début du XIXe siècle, une philologie se constitue, une biologie également, une économie politique. Les choses y obéissent aux lois de leur propre devenir et non plus à celles de la représentation. Le règne du Discours s’achève et, à la place qu’il laisse vide, l’« homme » apparaît — un homme qui parle, vit, travaille, et devient ainsi objet d’un savoir possible. Le jour, prochain peut-être, où ces conditions changeront derechef, l’« homme » disparaîtra, libérant la possibilité d’une pensée nouvelle. [Résumé de l'éditeur] |
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