Titre : | La Méthode : la vie de la vie | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Edgar Morin, Auteur | Editeur : | Paris : Ed. du Seuil | Année de publication : | 1980 | Collection : | Points num. 175 | Importance : | 1 vol. (470 p.) | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-02-008648-6 | Langues : | Français | Catégories : | Épistémologie Vie (biologie)
| Résumé : | La « révolution biologique » ouverte par la découverte de l’ADN n’est pas encore devenue la révolution conceptuelle qui, éclairant ses propres découvertes, permette d’élucider l’autonomie et la dépendance de l’organisation vivante par rapport à son environnement, l’autonomie et la dépendance mutuelle entre l’individu et l’espèce, et, pour un très grand nombre d’animaux, la société. D’où un problème capital de la MÉTHODE. Il est d’autant plus nécessaire de penser la vie que la biologie […] a ouvert l’ère des manipulations génétiques et cérébrales, l’ère de la biologisation et de l’industrialisation de la vie. Faut-il que, là encore, nous soyons incapables de contrôler une science qui ne peut se contrôler elle-même et que contrôlent désormais les moins contrôlés des contrôleurs, les puissances économiques vouées au profit ? |
La Méthode : la vie de la vie [texte imprimé] / Edgar Morin, Auteur . - Paris : Ed. du Seuil, 1980 . - 1 vol. (470 p.) ; 18 cm. - ( Points; 175) . ISBN : 978-2-02-008648-6 Langues : Français Catégories : | Épistémologie Vie (biologie)
| Résumé : | La « révolution biologique » ouverte par la découverte de l’ADN n’est pas encore devenue la révolution conceptuelle qui, éclairant ses propres découvertes, permette d’élucider l’autonomie et la dépendance de l’organisation vivante par rapport à son environnement, l’autonomie et la dépendance mutuelle entre l’individu et l’espèce, et, pour un très grand nombre d’animaux, la société. D’où un problème capital de la MÉTHODE. Il est d’autant plus nécessaire de penser la vie que la biologie […] a ouvert l’ère des manipulations génétiques et cérébrales, l’ère de la biologisation et de l’industrialisation de la vie. Faut-il que, là encore, nous soyons incapables de contrôler une science qui ne peut se contrôler elle-même et que contrôlent désormais les moins contrôlés des contrôleurs, les puissances économiques vouées au profit ? |
|