[n° ou bulletin] est un bulletin de Titre : | 15 - 1° semestre 1996 - Tchernobyl : banquet d'anniversaire | Type de document : | texte imprimé | Année de publication : | 1996 | Langues : | Français | Résumé : | Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, le courant alimentant le réacteur 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl s’interrompit. L’alimentation de réserve et la pompe centrale de refroidissement tombèrent simultanément en panne. Le cœur du réacteur se mit à fondre. Le 27, de violentes explosions détruisirent le dôme du réacteur, qui laissa massivement échapper dans l’atmosphère une radioactivité qui continua, pendant deux semaines, à se répandre sur tout l’hémisphère Nord. Les gouvernements firent immédiatement tout pour dissimuler l’événement ou en minimiser les conséquences. Aucun d’eux n’agit cependant avec autant de tranquille mauvaise foi que les services publics français. La presse, qui s’assura de gros tirages pendant quinze jours en publiant nombre d’éléments que le mensonge d’État entendait conserver secrets, n’aboutit cependant jamais à une forme même embryonnaire d’analyse raisonnée de la question nucléaire. Pressée par les impératifs commerciaux, elle retourna ensuite chercher ailleurs matière à ses « actualités ». [Résumé de l'éditeur] |
[n° ou bulletin] est un bulletin de 15 - 1° semestre 1996 - Tchernobyl : banquet d'anniversaire [texte imprimé] . - 1996. Langues : Français Résumé : | Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, le courant alimentant le réacteur 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl s’interrompit. L’alimentation de réserve et la pompe centrale de refroidissement tombèrent simultanément en panne. Le cœur du réacteur se mit à fondre. Le 27, de violentes explosions détruisirent le dôme du réacteur, qui laissa massivement échapper dans l’atmosphère une radioactivité qui continua, pendant deux semaines, à se répandre sur tout l’hémisphère Nord. Les gouvernements firent immédiatement tout pour dissimuler l’événement ou en minimiser les conséquences. Aucun d’eux n’agit cependant avec autant de tranquille mauvaise foi que les services publics français. La presse, qui s’assura de gros tirages pendant quinze jours en publiant nombre d’éléments que le mensonge d’État entendait conserver secrets, n’aboutit cependant jamais à une forme même embryonnaire d’analyse raisonnée de la question nucléaire. Pressée par les impératifs commerciaux, elle retourna ensuite chercher ailleurs matière à ses « actualités ». [Résumé de l'éditeur] |
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