Titre : | Lifelike : [exposition, Minneapolis, Walker Art Center [25 février - 27 mai 2012] | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Siri Engberg, Auteur | Editeur : | Minneapolis : Walker Art Center | Année de publication : | 2012 | Importance : | 192 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-0-935640-68-7 | Langues : | Français | Résumé : | Est-ce réel ? Lifelike invite ses visiteurs à un examen attentif d’oeuvres d’art utilisant des objets et situations d’usage, étonnamment réalistes, souvent ludiques et parfois surréalistes. Basée sur l’intérêt continu des artistes pour un réalisme pointu, des années 1960 à nos jours, l’exposition présente les oeuvres d’artistes jouant diversement avec l’échelle, le potentiel psychologique de l’étrange ou provoquant des contextes malicieux révélant comment leurs sujets « authentiques » sont fabriqués.
Les différentes générations d’artistes invités dans Lifelike explorent l’environnement paisible du quotidien, prélevant des objets ou instants potentiellement négligés qui demandent une pratique du fait-main ou de travail laborieux. Les oeuvres en résultant métamorphosent le quotidien en quelque chose de séduisant, chargé d’histoire et de métaphore. L’exposition présente quelque 90 oeuvres réalisées plus de 50 artistes, parmi lesquels Vija Celmins, Keith Edmier, Fischli & Weiss, Robert Gober, Alex Hay, Kaz Oshiro, Ray Charles et Ai Weiwei.
Lifelike reprend l’histoire d’un courant artistique qui a débuté à la fin des années 1960, situé entre le Pop Art et le photoréalisme sans les rejoindre. Eludant le clinquant du Pop Art et les scènes urbaines lissées du photoréalisme, les artistes présentés dans Lifelike prennent comme sujets de simples objets ou moments quotidiens - un sac en papier, une gomme, une salle d’attente, un après-midi de sieste. Leurs oeuvres transforment l’ordinaire en un événement surprenant, avec une sensation forte d’humanité.
L’exposition étudie la manière dont ces artistes ont recherché la vraisemblance du travail fait-main, avec de nombreux médias incluant la peinture, la sculpture, la photographie, le dessin,la vidéo et les installations. Certains, tels Vija Celmins et Peter Rostovsky, peignent à partir de photographies, créant des surfaces en plongée avec une qualité étonnante de ressemblance et de détail. D’autres, sculpteurs, façonnent souvent leurs oeuvres avec d’étranges matériaux, comme le pot d’Ai Weiwei, montrant des centaines de graines de tournesol fabriquées en porcelaine peinte à la main, ou le travail de Yoshihiro Suda, qui fait « pousser » des herbes sur le sol de la galerie, ciselées à la main dans du bois de magnolia. Les vidéastes Thomas Demand et Jeon Joonho créent des films qui semblent familiers à première vue tout en trompant leur spectateur par une utilisation espiègle de l’animation. Les photographes, tels James Casebere et Issac Layman, jouent avec l’hyperréalisme.
L’ingérence de l’intervention technologique est remarquablement absente dans la plupart des oeuvres de Lifelike. En effet, à l’inverse des marchandises produites aisément pour le commerce, de nombreux artistes ralentissent et compliquent leurs méthodes de travail, transformant des objets anodins en sources de désir : les détails sophistiqués de la trame du tissu de la chaise de Catherine Murphy, ou la saisissante sculpture de Ron Mueck de sujets humains - allant jusqu’aux pores de la peau et aux cheveux. Ces artistes travaillent fréquemment à partir de photographies, mais leur inspiration puise tout autant sa source dans l’observation du monde et dans la manière dont un objet éphémère peut être réanimé, réinterprété par la main de l’artiste. [Traduction du communiqué de presse] |
Lifelike : [exposition, Minneapolis, Walker Art Center [25 février - 27 mai 2012] [texte imprimé] / Siri Engberg, Auteur . - Minneapolis : Walker Art Center, 2012 . - 192 p. ISBN : 978-0-935640-68-7 Langues : Français Résumé : | Est-ce réel ? Lifelike invite ses visiteurs à un examen attentif d’oeuvres d’art utilisant des objets et situations d’usage, étonnamment réalistes, souvent ludiques et parfois surréalistes. Basée sur l’intérêt continu des artistes pour un réalisme pointu, des années 1960 à nos jours, l’exposition présente les oeuvres d’artistes jouant diversement avec l’échelle, le potentiel psychologique de l’étrange ou provoquant des contextes malicieux révélant comment leurs sujets « authentiques » sont fabriqués.
Les différentes générations d’artistes invités dans Lifelike explorent l’environnement paisible du quotidien, prélevant des objets ou instants potentiellement négligés qui demandent une pratique du fait-main ou de travail laborieux. Les oeuvres en résultant métamorphosent le quotidien en quelque chose de séduisant, chargé d’histoire et de métaphore. L’exposition présente quelque 90 oeuvres réalisées plus de 50 artistes, parmi lesquels Vija Celmins, Keith Edmier, Fischli & Weiss, Robert Gober, Alex Hay, Kaz Oshiro, Ray Charles et Ai Weiwei.
Lifelike reprend l’histoire d’un courant artistique qui a débuté à la fin des années 1960, situé entre le Pop Art et le photoréalisme sans les rejoindre. Eludant le clinquant du Pop Art et les scènes urbaines lissées du photoréalisme, les artistes présentés dans Lifelike prennent comme sujets de simples objets ou moments quotidiens - un sac en papier, une gomme, une salle d’attente, un après-midi de sieste. Leurs oeuvres transforment l’ordinaire en un événement surprenant, avec une sensation forte d’humanité.
L’exposition étudie la manière dont ces artistes ont recherché la vraisemblance du travail fait-main, avec de nombreux médias incluant la peinture, la sculpture, la photographie, le dessin,la vidéo et les installations. Certains, tels Vija Celmins et Peter Rostovsky, peignent à partir de photographies, créant des surfaces en plongée avec une qualité étonnante de ressemblance et de détail. D’autres, sculpteurs, façonnent souvent leurs oeuvres avec d’étranges matériaux, comme le pot d’Ai Weiwei, montrant des centaines de graines de tournesol fabriquées en porcelaine peinte à la main, ou le travail de Yoshihiro Suda, qui fait « pousser » des herbes sur le sol de la galerie, ciselées à la main dans du bois de magnolia. Les vidéastes Thomas Demand et Jeon Joonho créent des films qui semblent familiers à première vue tout en trompant leur spectateur par une utilisation espiègle de l’animation. Les photographes, tels James Casebere et Issac Layman, jouent avec l’hyperréalisme.
L’ingérence de l’intervention technologique est remarquablement absente dans la plupart des oeuvres de Lifelike. En effet, à l’inverse des marchandises produites aisément pour le commerce, de nombreux artistes ralentissent et compliquent leurs méthodes de travail, transformant des objets anodins en sources de désir : les détails sophistiqués de la trame du tissu de la chaise de Catherine Murphy, ou la saisissante sculpture de Ron Mueck de sujets humains - allant jusqu’aux pores de la peau et aux cheveux. Ces artistes travaillent fréquemment à partir de photographies, mais leur inspiration puise tout autant sa source dans l’observation du monde et dans la manière dont un objet éphémère peut être réanimé, réinterprété par la main de l’artiste. [Traduction du communiqué de presse] |
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