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Détail d'une collection
Collection Amphigouri
- Editeur : Fremok
- ISSN : pas d'ISSN
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Affiner la rechercheMalgré une fin proche / Paz Boïra
Titre : Malgré une fin proche Type de document : texte imprimé Auteurs : Paz Boïra (1972-....), Auteur Editeur : Fremok Année de publication : 2022 Collection : Amphigouri Importance : 1 vol. (n.p. [ca 88] p.) Présentation : ill., couv. ill. Format : 33 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-39022-029-9 Langues : Français Catégories : Catastrophes
Couleur
Livres illustrésRésumé : Paz Boïra propose une bande dessinée éclairée par des visions oniriques, des cauchemars réalistes qui laissent le sens s’épanouir chez le lecteur, tissent des liens entre imaginaire et vécu. Son livre est une recherche, une œuvre en mouvement trouvant rythme et force dans la couleur, passant de la violence des sensations d’êtres en lutte à la douceur de leur imagination. C’est la couleur qui fait ressortir une catastrophe passée, la crainte de l’inconnu, l’émerveillement. C’est elle qui créé des changements de rythmes, d’une précipitation de sensations à l’apaisement, des tons doux de la campagne vue par la vitre d’un train à la vision d’un feu de forêt qui éclipse le repas de famille. Les personnages de Paz Boïra doutent, songent, éprouvent des sentiments contradictoires, donnant à chaque séquence du récit une fin ouverte à l’interprétation. Leurs pensées dérivent, fuyant l’ordinaire, micro-évènements qui mènent par l’imagination à des scènes surréalistes : humains et animaux mourant dans un même incendie, ou communiant dans une ode lyrique à la vie sauvage. Chaque apparition montre l’incertitude qui nous entoure. Des images impossibles s’imposent à nos yeux. Des drames passés et futurs entrent par la fenêtre comme un déjà-vu. Le sens se dégage par les regards croisés qu’autrice, personnages et lecteurs posent incrédules sur un réel qui dépasse la fiction. Malgré une fin proche aborde un enjeu majeur de son époque et de l’art, la destruction du vivant, s’interroge sur la possibilité de vivre avec un mal lointain qui dévore nos consciences. Ce récit muet, avançant par apparitions, renversements et détours oniriques, poursuit le travail introspectif et sensuel de Paz Boïra, qui cherche à représenter les marges de notre conscience. Le rapport intime à une question universelle prime chez Paz Boïra, qui évoque les conséquences autant individuelles que collectives du désastre, en assumant la part de subjectivité d’un être humain désemparé. En nous montrant que peurs, doutes, espoirs constituent en s’imposant à nous une forme de réalité, en faisant apparaître des images de fiction proches de ce que nous connaissons, Paz Boïra permet l’appropriation du récit par chacun. Elle s’ouvre de ses doutes et du poids de visions cauchemardesques. Elle partage avec le lecteur la construction du sens et quelques humbles réponses : l’amour et l’introspection. Malgré une fin proche [texte imprimé] / Paz Boïra (1972-....), Auteur . - [S.l.] : Fremok, 2022 . - 1 vol. (n.p. [ca 88] p.) : ill., couv. ill. ; 33 cm. - (Amphigouri) .
ISBN : 978-2-39022-029-9
Langues : Français
Catégories : Catastrophes
Couleur
Livres illustrésRésumé : Paz Boïra propose une bande dessinée éclairée par des visions oniriques, des cauchemars réalistes qui laissent le sens s’épanouir chez le lecteur, tissent des liens entre imaginaire et vécu. Son livre est une recherche, une œuvre en mouvement trouvant rythme et force dans la couleur, passant de la violence des sensations d’êtres en lutte à la douceur de leur imagination. C’est la couleur qui fait ressortir une catastrophe passée, la crainte de l’inconnu, l’émerveillement. C’est elle qui créé des changements de rythmes, d’une précipitation de sensations à l’apaisement, des tons doux de la campagne vue par la vitre d’un train à la vision d’un feu de forêt qui éclipse le repas de famille. Les personnages de Paz Boïra doutent, songent, éprouvent des sentiments contradictoires, donnant à chaque séquence du récit une fin ouverte à l’interprétation. Leurs pensées dérivent, fuyant l’ordinaire, micro-évènements qui mènent par l’imagination à des scènes surréalistes : humains et animaux mourant dans un même incendie, ou communiant dans une ode lyrique à la vie sauvage. Chaque apparition montre l’incertitude qui nous entoure. Des images impossibles s’imposent à nos yeux. Des drames passés et futurs entrent par la fenêtre comme un déjà-vu. Le sens se dégage par les regards croisés qu’autrice, personnages et lecteurs posent incrédules sur un réel qui dépasse la fiction. Malgré une fin proche aborde un enjeu majeur de son époque et de l’art, la destruction du vivant, s’interroge sur la possibilité de vivre avec un mal lointain qui dévore nos consciences. Ce récit muet, avançant par apparitions, renversements et détours oniriques, poursuit le travail introspectif et sensuel de Paz Boïra, qui cherche à représenter les marges de notre conscience. Le rapport intime à une question universelle prime chez Paz Boïra, qui évoque les conséquences autant individuelles que collectives du désastre, en assumant la part de subjectivité d’un être humain désemparé. En nous montrant que peurs, doutes, espoirs constituent en s’imposant à nous une forme de réalité, en faisant apparaître des images de fiction proches de ce que nous connaissons, Paz Boïra permet l’appropriation du récit par chacun. Elle s’ouvre de ses doutes et du poids de visions cauchemardesques. Elle partage avec le lecteur la construction du sens et quelques humbles réponses : l’amour et l’introspection. Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 021054 741.5 BOI Livre Médiathèque Fonds général Disponible Montrez-nous qu'on a tort / Géraldine Stringer
Titre : Montrez-nous qu'on a tort Type de document : texte imprimé Auteurs : Géraldine Stringer (19..-....), Auteur Editeur : Fremok Année de publication : 2021 Collection : Amphigouri Importance : 1 vol. ([92] p.) Présentation : ill. en coul., couv. ill. en coul. Format : 32 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-39022-026-8 Langues : Français Catégories : Émigration et immigration
Hospitalité
Romans graphiquesRésumé : Montrez-nous qu’on a tort prend pour perspective le regard d’une dessinatrice, aussi égarée que le lecteur face à l’ampleur et la gravité du sujet, et pour fil conducteur le discours d’Hubert, personnage bien réel qui fait acte d’hospitalité quand cet acte est devenu hors-la-loi, sûr de son fait et peu sûr de ses mots. Dessins et fragments de discours se font face, ne prétendant pas épuiser le sujet, dialoguant pour le cerner, laissant autant de silences que nécessaire pour que percent l’espoir et une compréhension nouvelle d’un drame humanitaire dont on ne dit pas le nom. L’espoir, la légèreté, le réconfort – un potager, une fleur, un fauteuil – trouvent une place dans un récit traitant pourtant d’une réalité particulièrement sombre de l’époque contemporaine. En nous parlant d’un lieu où le repos est possible quelques jours, l’approche de Géraldine Stringer se veut avant tout sensible, intime. L’horreur, qui n’a plus droit de cité dans le monde où vit Hubert, laisse place à des moments de beauté profonds parce qu’éphémères. Des gestes quotidiens, des objets ordinaires apparaissent dans toute leur préciosité là où ils se sont faits rares, les évidences que disent ces hommes entre deux silences deviennent éloquentes pour avoir été si souvent mises en doute. La douceur nous prend par surprise, là où on ne l’attendait plus, lorsque des personnes retrouvent des plaisirs simples, quand Hubert parle de ce qui l’anime ou de tout autre chose. Du procès qui attend Hubert, du sort de ceux qui goûtent un bref repos avant de repartir, il n’est rien dit ou presque. Le livre laisse autant de blancs qu’il y aurait de choses sombres à dire, autant de silences que nous avons de questions à reconsidérer. Il évoque une démarche dénuée d’héroïsme, montre la beauté d’une conscience humaine refusant le drame par des raisonnements simples. Géraldine Stringer nous apprend que notre regard a du pouvoir, que nous-mêmes en avons plus que nous ne pensons, qu’observer le monde, en accepter la complexité et se refuser au désespoir sont aussi des actes requérant courage et honnêteté. Elle nous apprend que la beauté survit à tout, aussi forte qu’elle paraît rare.
Montrez-nous qu'on a tort [texte imprimé] / Géraldine Stringer (19..-....), Auteur . - [S.l.] : Fremok, 2021 . - 1 vol. ([92] p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 32 cm. - (Amphigouri) .
ISBN : 978-2-39022-026-8
Langues : Français
Catégories : Émigration et immigration
Hospitalité
Romans graphiquesRésumé : Montrez-nous qu’on a tort prend pour perspective le regard d’une dessinatrice, aussi égarée que le lecteur face à l’ampleur et la gravité du sujet, et pour fil conducteur le discours d’Hubert, personnage bien réel qui fait acte d’hospitalité quand cet acte est devenu hors-la-loi, sûr de son fait et peu sûr de ses mots. Dessins et fragments de discours se font face, ne prétendant pas épuiser le sujet, dialoguant pour le cerner, laissant autant de silences que nécessaire pour que percent l’espoir et une compréhension nouvelle d’un drame humanitaire dont on ne dit pas le nom. L’espoir, la légèreté, le réconfort – un potager, une fleur, un fauteuil – trouvent une place dans un récit traitant pourtant d’une réalité particulièrement sombre de l’époque contemporaine. En nous parlant d’un lieu où le repos est possible quelques jours, l’approche de Géraldine Stringer se veut avant tout sensible, intime. L’horreur, qui n’a plus droit de cité dans le monde où vit Hubert, laisse place à des moments de beauté profonds parce qu’éphémères. Des gestes quotidiens, des objets ordinaires apparaissent dans toute leur préciosité là où ils se sont faits rares, les évidences que disent ces hommes entre deux silences deviennent éloquentes pour avoir été si souvent mises en doute. La douceur nous prend par surprise, là où on ne l’attendait plus, lorsque des personnes retrouvent des plaisirs simples, quand Hubert parle de ce qui l’anime ou de tout autre chose. Du procès qui attend Hubert, du sort de ceux qui goûtent un bref repos avant de repartir, il n’est rien dit ou presque. Le livre laisse autant de blancs qu’il y aurait de choses sombres à dire, autant de silences que nous avons de questions à reconsidérer. Il évoque une démarche dénuée d’héroïsme, montre la beauté d’une conscience humaine refusant le drame par des raisonnements simples. Géraldine Stringer nous apprend que notre regard a du pouvoir, que nous-mêmes en avons plus que nous ne pensons, qu’observer le monde, en accepter la complexité et se refuser au désespoir sont aussi des actes requérant courage et honnêteté. Elle nous apprend que la beauté survit à tout, aussi forte qu’elle paraît rare.
Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 021052 741.5 STR Livre Médiathèque Fonds général Sorti jusqu'au 25/09/2023