Titre : | Douleur exquise | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Sophie Calle, Auteur | Editeur : | Arles : Actes Sud | Année de publication : | 2003 | Importance : | 1 vol. (281 p.) | Présentation : | ill. en coul. | Format : | 19 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7427-4513-5 | Langues : | Français | Catégories : | Art -- 20e siècle Calle, Sophie Douleur Écrits d'artistes Écriture -- Dans l'art France Photographies Souvenir
| Résumé : | Je suis partie du Japon le 25 octobre 1984 sans savoir que cette date marquerait le début d’un compte à rebours de quatre-vingt-douze jours qui allait aboutir à une rupture, banale, mais que j’avais vécue alors comme le moment le plus douloureux de ma vie. J’ai tenu ce voyage pour responsable. De retour en France, le 28 janvier 1985, j’ai choisi, par conjuration, de raconter ma souffrance plutôt que mon périple. En contrepartie, j’ai demandé à mes interlocuteurs, amis ou rencontres de fortune : « Quand avez-vous le plus souffert ? » Cet échange cesserait quand j’aurais épuisé ma propre histoire à force de la raconter, ou bien relativisé ma peine face à celle des autres. |
Douleur exquise [texte imprimé] / Sophie Calle, Auteur . - Arles : Actes Sud, 2003 . - 1 vol. (281 p.) : ill. en coul. ; 19 cm. ISBN : 978-2-7427-4513-5 Langues : Français Catégories : | Art -- 20e siècle Calle, Sophie Douleur Écrits d'artistes Écriture -- Dans l'art France Photographies Souvenir
| Résumé : | Je suis partie du Japon le 25 octobre 1984 sans savoir que cette date marquerait le début d’un compte à rebours de quatre-vingt-douze jours qui allait aboutir à une rupture, banale, mais que j’avais vécue alors comme le moment le plus douloureux de ma vie. J’ai tenu ce voyage pour responsable. De retour en France, le 28 janvier 1985, j’ai choisi, par conjuration, de raconter ma souffrance plutôt que mon périple. En contrepartie, j’ai demandé à mes interlocuteurs, amis ou rencontres de fortune : « Quand avez-vous le plus souffert ? » Cet échange cesserait quand j’aurais épuisé ma propre histoire à force de la raconter, ou bien relativisé ma peine face à celle des autres. |
| |