Titre : | Ozu en couleurs | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Pascal-Alex Vincent, Auteur | Editeur : | Paris : Carlotta Films | Année de publication : | 2020 | Importance : | 1 vol. (76p.) | Format : | 16,4 cm | Langues : | Français | Résumé : | « Yasujiro Ozu a tourné six films en couleurs, après avoir longtemps résisté. Loin d’être un ennemi du progrès, Ozu a simplement préféré prendre son temps, tel l’artisan qu’il était. La couleur n’a pas révolutionné son cinéma, cinéma qu’il mit une vie à inventer, mais l’a tiré vers le haut. Le système patiemment élaboré pendant trente ans s’est totalement épanoui dans sa période couleurs. Les films d’Ozu étaient très populaires, ils étaient envisagés comme des divertissements familiaux par le public de l’époque, qui leur réservait souvent un triomphe. Avant d’être considéré comme un auteur par le public occidental, plusieurs décennies après sa mort, Ozu était avant tout un employé destudio parmi des centaines d’autres. Aujourd’huiil est traité comme un des piliers de l’histoire du cinéma, au Japon comme dans le reste du monde, et est l’un des réalisateurs classiques les plus commentés en librairie. Gageons que ce statut l’aurait fait sourire. Ozu aimait lire, il aimait aller au cinéma, il aimait la bonne cuisine, et surtout, il aimait faire la fête. Quelques mois avant sa mort, il danse le twist avec ses amis, nous apprennent ses carnets. Sa tombe, au pied du temple Engakuji à Kamakura, est décorée de bouteilles de saké laissées par les visiteurs. Plus que toutes les exégèses, c’est cet hommage joyeux, parions-le, qui le toucherait au cœur. » |
Ozu en couleurs [texte imprimé] / Pascal-Alex Vincent, Auteur . - Paris : Carlotta Films, 2020 . - 1 vol. (76p.) ; 16,4 cm. Langues : Français Résumé : | « Yasujiro Ozu a tourné six films en couleurs, après avoir longtemps résisté. Loin d’être un ennemi du progrès, Ozu a simplement préféré prendre son temps, tel l’artisan qu’il était. La couleur n’a pas révolutionné son cinéma, cinéma qu’il mit une vie à inventer, mais l’a tiré vers le haut. Le système patiemment élaboré pendant trente ans s’est totalement épanoui dans sa période couleurs. Les films d’Ozu étaient très populaires, ils étaient envisagés comme des divertissements familiaux par le public de l’époque, qui leur réservait souvent un triomphe. Avant d’être considéré comme un auteur par le public occidental, plusieurs décennies après sa mort, Ozu était avant tout un employé destudio parmi des centaines d’autres. Aujourd’huiil est traité comme un des piliers de l’histoire du cinéma, au Japon comme dans le reste du monde, et est l’un des réalisateurs classiques les plus commentés en librairie. Gageons que ce statut l’aurait fait sourire. Ozu aimait lire, il aimait aller au cinéma, il aimait la bonne cuisine, et surtout, il aimait faire la fête. Quelques mois avant sa mort, il danse le twist avec ses amis, nous apprennent ses carnets. Sa tombe, au pied du temple Engakuji à Kamakura, est décorée de bouteilles de saké laissées par les visiteurs. Plus que toutes les exégèses, c’est cet hommage joyeux, parions-le, qui le toucherait au cœur. » |
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