Titre : | Claire Glorieux, Déplacements | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Claire Glorieux, Auteur ; Steve Paterson, Auteur | Editeur : | Besançon : FRAC Franche-Comté | Importance : | non paginé | Présentation : | ill. en couleur | Format : | 21 cm | Note générale : | Edition réalisée dans le cadre de la résidence Amalgame (2012) à Villers-sur-Port en partenariat avec le Frac Franche-Comté | Langues : | Français | Catégories : | Art -- 21e siècle Communication orale Langage Résidences d'artistes
| Résumé : | Les œuvres de Claire Glorieux peuvent être appréhendées comme autant de déplacements jouant sur différents registres mentaux et physiques. Ces mouvements, qu’il faut définir dans leur spécificité respective, elle les réalise avec l’aide de personnes ayant des fonctionnements et des activités en marge des normes sociales établies. Ces collaborations nous font découvrir des individus développant des compétences qui ne sont habituellement pas inscrites dans nos manières de faire usuelles. Toutefois, il ne s’agit pas pour l’artiste de définir des frontières à cette excentricité, pour mieux cloisonner le normal de l’anormal afin d’assurer nos acquis, mais au contraire de mettre en exergue ces mondes parallèles réels (comme dans Île son [2007] et Abécéline [2010]), fictifs (Fonduriz [2012]) ou poétiques (Tentatives de faire voler un cerf-volant [2012] et Simple aveu [2010]). Ces démarches visent à transformer, par des effets de retour, la perception de notre vie quotidienne. Au sein de ces processus de décentrement et de permutation, les médias utilisés par l’artiste sont des éléments constructifs de ces déplacements contextuels. Ces moyens de communication, œuvrant dans la construction d’environnements singuliers, sont donc des agents tripartites actifs au sein des relations entre sujets et objets investigués. Par conséquent, ils sont bien plus que des outils de captation mais des instruments travaillant dans la traduction d’un dialogue entre des parties. Pour ce faire, l’artiste convoque aussi bien la vidéo, la photographie, le langage oral, écrit et kinesthésique que les sons, comme autant de composantes de ces agencements relationnels. [Steve Paterson] |
Claire Glorieux, Déplacements [texte imprimé] / Claire Glorieux, Auteur ; Steve Paterson, Auteur . - Besançon : FRAC Franche-Comté, [s.d.] . - non paginé : ill. en couleur ; 21 cm. Edition réalisée dans le cadre de la résidence Amalgame (2012) à Villers-sur-Port en partenariat avec le Frac Franche-Comté Langues : Français Catégories : | Art -- 21e siècle Communication orale Langage Résidences d'artistes
| Résumé : | Les œuvres de Claire Glorieux peuvent être appréhendées comme autant de déplacements jouant sur différents registres mentaux et physiques. Ces mouvements, qu’il faut définir dans leur spécificité respective, elle les réalise avec l’aide de personnes ayant des fonctionnements et des activités en marge des normes sociales établies. Ces collaborations nous font découvrir des individus développant des compétences qui ne sont habituellement pas inscrites dans nos manières de faire usuelles. Toutefois, il ne s’agit pas pour l’artiste de définir des frontières à cette excentricité, pour mieux cloisonner le normal de l’anormal afin d’assurer nos acquis, mais au contraire de mettre en exergue ces mondes parallèles réels (comme dans Île son [2007] et Abécéline [2010]), fictifs (Fonduriz [2012]) ou poétiques (Tentatives de faire voler un cerf-volant [2012] et Simple aveu [2010]). Ces démarches visent à transformer, par des effets de retour, la perception de notre vie quotidienne. Au sein de ces processus de décentrement et de permutation, les médias utilisés par l’artiste sont des éléments constructifs de ces déplacements contextuels. Ces moyens de communication, œuvrant dans la construction d’environnements singuliers, sont donc des agents tripartites actifs au sein des relations entre sujets et objets investigués. Par conséquent, ils sont bien plus que des outils de captation mais des instruments travaillant dans la traduction d’un dialogue entre des parties. Pour ce faire, l’artiste convoque aussi bien la vidéo, la photographie, le langage oral, écrit et kinesthésique que les sons, comme autant de composantes de ces agencements relationnels. [Steve Paterson] |
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