Titre : | Mémoires de la plantation : épisodes de racisme ordinaire | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Grada Kilomba | Année de publication : | 2021 | Importance : | 1 vol. (230 p.) | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-490-29712-2 | Langues : | Français | Catégories : | Féminisme Féminisme et racisme Postcolonialisme
| Résumé : | Grada Kilomba analyse de courts témoignages de femmes noires, qui parlent de la famille, du couple, ou des images qui leur sont attachées. Elles racontent le racisme dit « ordinaire » – ces remarques, gestes, actions, aux conséquences psychologiques réelles. Car pour l’autrice, le racisme ordinaire n’est pas un événement isolé ou ponctuel : c’est une exposition constante qui fait revivre des scènes d’un passé colonial, et mêle passé et présent. Quel est le poids de l’histoire, le poids d’être classé·e comme « Autre » dans une société où la blanchité est la norme ? Comment devenir sujet après avoir été marginalisé·e ? Comment dire ce qui a été mis sous silence ? Dans cet essai influencé par la pensée de Frantz Fanon et devenu référence internationale dans les études postcoloniales, l’autrice n’est pas celle qui est décrite : c’est elle qui parle. D’objet d’étude, elle en devient le sujet – et s’interroge : Qui peut parler ? Qui peut produire du savoir ? Il est urgent de penser à des stratégies pour décoloniser le savoir, la parole et nos imaginaires. [Résumé de l'éditrice] |
Mémoires de la plantation : épisodes de racisme ordinaire [texte imprimé] / Grada Kilomba . - 2021 . - 1 vol. (230 p.) ; 21 cm. ISBN : 978-2-490-29712-2 Langues : Français Catégories : | Féminisme Féminisme et racisme Postcolonialisme
| Résumé : | Grada Kilomba analyse de courts témoignages de femmes noires, qui parlent de la famille, du couple, ou des images qui leur sont attachées. Elles racontent le racisme dit « ordinaire » – ces remarques, gestes, actions, aux conséquences psychologiques réelles. Car pour l’autrice, le racisme ordinaire n’est pas un événement isolé ou ponctuel : c’est une exposition constante qui fait revivre des scènes d’un passé colonial, et mêle passé et présent. Quel est le poids de l’histoire, le poids d’être classé·e comme « Autre » dans une société où la blanchité est la norme ? Comment devenir sujet après avoir été marginalisé·e ? Comment dire ce qui a été mis sous silence ? Dans cet essai influencé par la pensée de Frantz Fanon et devenu référence internationale dans les études postcoloniales, l’autrice n’est pas celle qui est décrite : c’est elle qui parle. D’objet d’étude, elle en devient le sujet – et s’interroge : Qui peut parler ? Qui peut produire du savoir ? Il est urgent de penser à des stratégies pour décoloniser le savoir, la parole et nos imaginaires. [Résumé de l'éditrice] |
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