Titre : | L'image-temps : cinéma 2 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Gilles Deleuze, Auteur | Editeur : | Paris : Les Editions de Minuit | Année de publication : | 1985 | Collection : | Critique | Importance : | 378 p. | Format : | 22 cm. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7073-1047-7 | Langues : | Français | Catégories : | Cinéma Illustrations, images, etc. Temps (philosophie)
| Résumé : | Au moment de la sortie de Cinéma 1. L’Image-mouvement, en octobre 1983, Gilles Deleuze insistait sur la nécessité du second volume : « Ce n’est pas seulement une suite. C’est le complément indispensable. Sinon le premier tome n’aurait pas de sens. » Comment l’image-temps surgit-elle ? Sans doute avec la mutation du cinéma, après la guerre, quand les situations sensori-motrices font place à des situations optiques et sonores pures (néo-réalisme). Mais la mutation était préparée depuis longtemps, sous des modes très divers (Ozu, mais aussi Mankiewicz ou ,même la comédie musicale). L’image-temps ne supprime pas l’image-mouvement, elle renverse le rapport de subordination. Au lieu que le temps soit le nombre ou la mesure du mouvement, c’est-à-dire une représentation indirecte, le mouvement n’est plus que la conséquence d’une présentation directe du temps : par là même un faux mouvement, un faux raccord. Le faux raccord est un exemple de “ coupure irrationnelle ”. Et, tandis que le cinéma du mouvement opère des enchaînements d’images par coupures rationnelles, le cinéma du temps procède à des ré-enchaînements sur coupure irrationnelle (notamment entre l’image sonore et l’image visuelle). C’est une erreur de dire que l’image cinématographique est forcément au présent. L’image-temps directe n’est pas au présent, pas plus qu’elle n’est souvenir. Elle rompt avec la succession empirique, et avec la mémoire psychologique, pour s’élever à un ordre ou à une série du temps (Welles, Resnais, Godard ...). Ces signes de temps sont inséparables de signes de pensée, et de signes de paroles. Mais comment la pensée se présente-elle au cinéma, et quels sont les actes de parole spécifiquement cinématographiques ? [résumé de l'éditeur] |
L'image-temps : cinéma 2 [texte imprimé] / Gilles Deleuze, Auteur . - Paris : Les Editions de Minuit, 1985 . - 378 p. ; 22 cm.. - ( Critique) . ISBN : 978-2-7073-1047-7 Langues : Français Catégories : | Cinéma Illustrations, images, etc. Temps (philosophie)
| Résumé : | Au moment de la sortie de Cinéma 1. L’Image-mouvement, en octobre 1983, Gilles Deleuze insistait sur la nécessité du second volume : « Ce n’est pas seulement une suite. C’est le complément indispensable. Sinon le premier tome n’aurait pas de sens. » Comment l’image-temps surgit-elle ? Sans doute avec la mutation du cinéma, après la guerre, quand les situations sensori-motrices font place à des situations optiques et sonores pures (néo-réalisme). Mais la mutation était préparée depuis longtemps, sous des modes très divers (Ozu, mais aussi Mankiewicz ou ,même la comédie musicale). L’image-temps ne supprime pas l’image-mouvement, elle renverse le rapport de subordination. Au lieu que le temps soit le nombre ou la mesure du mouvement, c’est-à-dire une représentation indirecte, le mouvement n’est plus que la conséquence d’une présentation directe du temps : par là même un faux mouvement, un faux raccord. Le faux raccord est un exemple de “ coupure irrationnelle ”. Et, tandis que le cinéma du mouvement opère des enchaînements d’images par coupures rationnelles, le cinéma du temps procède à des ré-enchaînements sur coupure irrationnelle (notamment entre l’image sonore et l’image visuelle). C’est une erreur de dire que l’image cinématographique est forcément au présent. L’image-temps directe n’est pas au présent, pas plus qu’elle n’est souvenir. Elle rompt avec la succession empirique, et avec la mémoire psychologique, pour s’élever à un ordre ou à une série du temps (Welles, Resnais, Godard ...). Ces signes de temps sont inséparables de signes de pensée, et de signes de paroles. Mais comment la pensée se présente-elle au cinéma, et quels sont les actes de parole spécifiquement cinématographiques ? [résumé de l'éditeur] |
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