Titre : | Le détail du monde : l'art perdu de la description de la nature | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Romain Bertrand (1974-....), Auteur | Editeur : | Paris : Editions du Seuil | Année de publication : | DL 2019 | Collection : | L'Univers historique, ISSN 0083-3673 | Importance : | 1 vol. (277 p.) | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-02-142141-5 | Prix : | 22 EUR | Note générale : | Notes bibliogr. Index | Langues : | Français | Catégories : | Nature (esthétique)
| Index. décimale : | 508 | Résumé : | Les mots nous manquent pour dire le plus banal des paysages. Vite à court de phrases, nous sommes incapables de faire le portrait d’une orée. Un pré, déjà, nous met à la peine, que grêlent l’aigremoine, le cirse et l’ancolie. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Au temps de Goethe et de Humboldt, le rêve d’une « histoire naturelle » attentive à tous les êtres, sans restriction ni distinction aucune, s’autorisait des forces combinées de la science et de la littérature pour élever la « peinture de paysage » au rang d’un savoir crucial. La galaxie et le lichen, l’enfant et le papillon voisinaient alors en paix dans un même récit. Ce n’est pas que l’homme comptait peu : c’est que tout comptait infiniment. Des croquis d’Alfred Wallace aux « proêmes » de Francis Ponge, des bestiaires de William Swainson aux sonnets de Rainer Maria Rilke, ce livre donne à entendre le chant, aussi tenace que ténu, d’un très ancien savoir sur le monde – un savoir qui répertorie les êtres par concordances de teintes et de textures, compose avec leurs lueurs des dictionnaires éphémères, s’abîme et s’apaise dans le spectacle de leurs métamorphoses. [texte éditeur] |
Le détail du monde : l'art perdu de la description de la nature [texte imprimé] / Romain Bertrand (1974-....), Auteur . - Paris : Editions du Seuil, DL 2019 . - 1 vol. (277 p.) ; 21 cm. - ( L'Univers historique, ISSN 0083-3673) . ISBN : 978-2-02-142141-5 : 22 EUR Notes bibliogr. Index Langues : Français Catégories : | Nature (esthétique)
| Index. décimale : | 508 | Résumé : | Les mots nous manquent pour dire le plus banal des paysages. Vite à court de phrases, nous sommes incapables de faire le portrait d’une orée. Un pré, déjà, nous met à la peine, que grêlent l’aigremoine, le cirse et l’ancolie. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Au temps de Goethe et de Humboldt, le rêve d’une « histoire naturelle » attentive à tous les êtres, sans restriction ni distinction aucune, s’autorisait des forces combinées de la science et de la littérature pour élever la « peinture de paysage » au rang d’un savoir crucial. La galaxie et le lichen, l’enfant et le papillon voisinaient alors en paix dans un même récit. Ce n’est pas que l’homme comptait peu : c’est que tout comptait infiniment. Des croquis d’Alfred Wallace aux « proêmes » de Francis Ponge, des bestiaires de William Swainson aux sonnets de Rainer Maria Rilke, ce livre donne à entendre le chant, aussi tenace que ténu, d’un très ancien savoir sur le monde – un savoir qui répertorie les êtres par concordances de teintes et de textures, compose avec leurs lueurs des dictionnaires éphémères, s’abîme et s’apaise dans le spectacle de leurs métamorphoses. [texte éditeur] |
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