Titre : | Prunus spinosa | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Danielle Mémoire (1947-...), Auteur | Editeur : | Paris : POL | Année de publication : | 2006 | Importance : | 1 vol. (224p.) | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84682-162-9 | Langues : | Français | Catégories : | Mémoire, Danielle (1947-...) Roman
| Résumé : | Cet arbrisseau, qui est extrêmement commun, qui croît très-promptement, qui se multiplie plus qu'on ne veut, & qui réussit dans les plus mauvais terreins, seroit donc tout à fait convenable pour former des haies de défense, s'il n'avait le plus grand défaut ; il trace en pullulant sur ses racines, & envahit peu à peu le terrein circonvoisin : ce qui fait qu'on le redoute, qu'on cherche au contraire à s'en débarrasser, & qu'on ne l'emploie tout au plus qu'à former des haies sèches où il est plus durable que l'aubépin. La pharmacie tire quelques secours de ce vil arbrisseau ; le suc de son fruit exprimé & épaissi en consistance d'extrait, est ce que l'on appelle l'acacia nostras, que l'on substitue quelquefois au vrai acacia. On tire des prunelles encore vertes un vinaigre très-fort par la distillation au bain-marie. Les prunelles vertes pilées dans un mortier font une ressource immanquable pour rétablir le vin tourné. On peut aussi les manger comme les olives, après les avoir fait passer par la saumure ; & en les faisant fermenter après qu'elles ont été passées au four lorsqu'elles sont mûres, on en tire une boisson qu'on prétend être agréable. Tant il est vrai qu'on peut tirer du service des productions de la nature qui paroissent les plus abjectes.(Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une société de gens de lettres)
[4e de couv.] |
Prunus spinosa [texte imprimé] / Danielle Mémoire (1947-...), Auteur . - Paris : POL, 2006 . - 1 vol. (224p.). ISBN : 978-2-84682-162-9 Langues : Français Catégories : | Mémoire, Danielle (1947-...) Roman
| Résumé : | Cet arbrisseau, qui est extrêmement commun, qui croît très-promptement, qui se multiplie plus qu'on ne veut, & qui réussit dans les plus mauvais terreins, seroit donc tout à fait convenable pour former des haies de défense, s'il n'avait le plus grand défaut ; il trace en pullulant sur ses racines, & envahit peu à peu le terrein circonvoisin : ce qui fait qu'on le redoute, qu'on cherche au contraire à s'en débarrasser, & qu'on ne l'emploie tout au plus qu'à former des haies sèches où il est plus durable que l'aubépin. La pharmacie tire quelques secours de ce vil arbrisseau ; le suc de son fruit exprimé & épaissi en consistance d'extrait, est ce que l'on appelle l'acacia nostras, que l'on substitue quelquefois au vrai acacia. On tire des prunelles encore vertes un vinaigre très-fort par la distillation au bain-marie. Les prunelles vertes pilées dans un mortier font une ressource immanquable pour rétablir le vin tourné. On peut aussi les manger comme les olives, après les avoir fait passer par la saumure ; & en les faisant fermenter après qu'elles ont été passées au four lorsqu'elles sont mûres, on en tire une boisson qu'on prétend être agréable. Tant il est vrai qu'on peut tirer du service des productions de la nature qui paroissent les plus abjectes.(Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une société de gens de lettres)
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