Titre : | Être crâne : lieu, contact, pensée, sculpture | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Georges Didi-Huberman, Auteur | Editeur : | Paris : Les Editions de Minuit | Année de publication : | 2000 | Importance : | 1 vol. (91 p.) | Présentation : | ill. | Format : | 19 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7073-1707-0 | Note générale : | Texte publ. en 1997 dans le catalogue de l'exposition "Giuseppe Penone | Langues : | Français | Catégories : | Art -- 20e siècle Empreinte (art) Espace (art) Penone, Giuseppe (1947-....)
| Résumé : | Cet ouvrage est le troisième d’une série d’essais sur la question du lieu dans l’art contemporain. Une hypothèse guide cette série : l’artiste est inventeur de lieux, c’est-à-dire façonne, donne chair à des espaces improbables, impossibles ou impensables. Des apories, des fables topiques. Le genre de lieux qu’invente Giuseppe Penone passe d’abord par un travail avec le contact : une dynamique de l’empreinte, par laquelle l’espace se trouve à la fois reporté et renversé, c’est-à-dire tacitement connu et mis sens dessus dessous.
Dans un tel processus, c’est le matériau lui-même qui porte mémoire. Mais qu’est-ce qu’une sculpture qui aurait pour charge de toucher la pensée ? Penone est parti de la “ cécité tactile ” qui nous empêche de percevoir le contact de notre cerveau avec la face interne de notre crâne. L’œuvre consiste à faire traces – frottages, reports, développements – de cette insensible zone de contact. Le résultat est une sorte de fossile du cerveau : lieu de pensée, c’est-à-dire lieu pour se perdre et pour réfuter l’espace. Une sculpture de ce qui nous habite et nous incorpore en même temps. Sources : 4e de couv.
|
Être crâne : lieu, contact, pensée, sculpture [texte imprimé] / Georges Didi-Huberman, Auteur . - Paris : Les Editions de Minuit, 2000 . - 1 vol. (91 p.) : ill. ; 19 cm. ISBN : 978-2-7073-1707-0 Texte publ. en 1997 dans le catalogue de l'exposition "Giuseppe Penone Langues : Français Catégories : | Art -- 20e siècle Empreinte (art) Espace (art) Penone, Giuseppe (1947-....)
| Résumé : | Cet ouvrage est le troisième d’une série d’essais sur la question du lieu dans l’art contemporain. Une hypothèse guide cette série : l’artiste est inventeur de lieux, c’est-à-dire façonne, donne chair à des espaces improbables, impossibles ou impensables. Des apories, des fables topiques. Le genre de lieux qu’invente Giuseppe Penone passe d’abord par un travail avec le contact : une dynamique de l’empreinte, par laquelle l’espace se trouve à la fois reporté et renversé, c’est-à-dire tacitement connu et mis sens dessus dessous.
Dans un tel processus, c’est le matériau lui-même qui porte mémoire. Mais qu’est-ce qu’une sculpture qui aurait pour charge de toucher la pensée ? Penone est parti de la “ cécité tactile ” qui nous empêche de percevoir le contact de notre cerveau avec la face interne de notre crâne. L’œuvre consiste à faire traces – frottages, reports, développements – de cette insensible zone de contact. Le résultat est une sorte de fossile du cerveau : lieu de pensée, c’est-à-dire lieu pour se perdre et pour réfuter l’espace. Une sculpture de ce qui nous habite et nous incorpore en même temps. Sources : 4e de couv.
|
| |