Titre : | Esthétique du mur géopolitique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Elisa Ganivet (1982-....), Auteur | Editeur : | Québec [Canada] : Presses de l'Université du Québec | Année de publication : | 2015 | Collection : | Enjeux contemporains num. 12 | Importance : | 1 vol. (203 p.) | Présentation : | ill. en noir | Format : | 23 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7605-4360-7 | Note générale : | Biblio.(pages 183-203) | Langues : | Français | Catégories : | Frontières Géopolitique Murs Murs de séparation
| Résumé : | Des années après la chute du mur de Berlin, à l'heure de la mondialisation et du libre-échange, une cinquantaine de murs sont toujours érigés dans le monde, notamment autour du territoire d'Israël et à la frontière du Mexique et des États-Unis, où des barrières d'environ 500 km de long se dressent. Si les justifications énoncées par les États sont multiples - immigration clandestine, terrorisme, contrebande, etc. -, l'élévation d'une barrière de séparation semble reprendre une formule ancestrale de rejet de l'autre-étranger et transgresse le principe d'universalité. Sa matérialité archaïque entrant en conflit avec l'image d'un monde postmoderne et technologique, le mur cristallise un malaise qui se doit d'être élucidé par l'art. Sa visibilité et son sensationnalisme en font littéralement l'affiche d'un événement géopolitique, que les artistes investissent. Qu'est-ce qui intéresse les artistes si le mur est conjoncturellement éphémère? Est-ce ses métamorphoses ou bien son cadre spatiotemporel? L'auteure de cet ouvrage compare trois murs - le mur de Berlin, la barrière de séparation entre Israël et l'autorité palestinienne et la frontière sécurisée entre le Mexique et les États-Unis - selon leur esthétique développée par trois artistes phares: Joseph Beuys, Banksy et Frida Kahlo. L'étude des contextes, enjeux et missions géopolitiques, appliquée à chaque barrière de séparation, rend compte des failles et des défaillances de systèmes a priori bien huilés. Car si le mur renvoie généralement à l'idée d'être chez soi et protégé, il peut aussi être synonyme d'isolement, qu'il soit voulu ou non. Il est la structure physique et symbolique d'une dynamique carcérale. [4e de couv.] |
Esthétique du mur géopolitique [texte imprimé] / Elisa Ganivet (1982-....), Auteur . - Québec (Le Delta I, 2875, boul. Laurier, Canada) : Presses de l'Université du Québec, 2015 . - 1 vol. (203 p.) : ill. en noir ; 23 cm. - ( Enjeux contemporains; 12) . ISBN : 978-2-7605-4360-7 Biblio.(pages 183-203) Langues : Français Catégories : | Frontières Géopolitique Murs Murs de séparation
| Résumé : | Des années après la chute du mur de Berlin, à l'heure de la mondialisation et du libre-échange, une cinquantaine de murs sont toujours érigés dans le monde, notamment autour du territoire d'Israël et à la frontière du Mexique et des États-Unis, où des barrières d'environ 500 km de long se dressent. Si les justifications énoncées par les États sont multiples - immigration clandestine, terrorisme, contrebande, etc. -, l'élévation d'une barrière de séparation semble reprendre une formule ancestrale de rejet de l'autre-étranger et transgresse le principe d'universalité. Sa matérialité archaïque entrant en conflit avec l'image d'un monde postmoderne et technologique, le mur cristallise un malaise qui se doit d'être élucidé par l'art. Sa visibilité et son sensationnalisme en font littéralement l'affiche d'un événement géopolitique, que les artistes investissent. Qu'est-ce qui intéresse les artistes si le mur est conjoncturellement éphémère? Est-ce ses métamorphoses ou bien son cadre spatiotemporel? L'auteure de cet ouvrage compare trois murs - le mur de Berlin, la barrière de séparation entre Israël et l'autorité palestinienne et la frontière sécurisée entre le Mexique et les États-Unis - selon leur esthétique développée par trois artistes phares: Joseph Beuys, Banksy et Frida Kahlo. L'étude des contextes, enjeux et missions géopolitiques, appliquée à chaque barrière de séparation, rend compte des failles et des défaillances de systèmes a priori bien huilés. Car si le mur renvoie généralement à l'idée d'être chez soi et protégé, il peut aussi être synonyme d'isolement, qu'il soit voulu ou non. Il est la structure physique et symbolique d'une dynamique carcérale. [4e de couv.] |
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