Titre : | L' art survivra à ses ruines | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Anselm Kiefer, Auteur | Editeur : | Paris : Collège de France | Année de publication : | 2011 | Collection : | Leçon inaugurale - Collège de France, ISSN 0294-0310 num. 215 | Importance : | 1 vol. (59 p.) | Présentation : | ill. | Format : | 19 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-213-66239-8 | Note générale : | Leçon inaugurale prononcée le jeudi 2 décembre 2010 au Collège de France.Je n’ai foi que dans l’art et, sans lui, je suis perdu. | Langues : | Français Langues originales : Allemand | Catégories : | Écrits d'artistes
| Résumé : | Souvent, j’enferme des tableaux dans l’obscurité d’un container, durant de longues années. Que font les tableaux ainsi enfermés pendant tout ce temps, jusqu’au moment où ils se rappellent à mon souvenir en me faisant signe ? Rien ? Certainement pas, puisqu’ils ont su rassembler des forces pour attirer l’attention sur eux. Après avoir libéré la toile de l’obscurité, je la repeins et une transition s’opère vers un autre état. L’autodestruction a toujours été le but le plus intime, le plus sublime de l’art, dont la vanité devient alors perceptible. Quelle que soit la force de l’attaque, et quand bien même il sera parvenu à ses limites, l’art survivra à ses ruines. |
L' art survivra à ses ruines [texte imprimé] / Anselm Kiefer, Auteur . - Paris : Collège de France, 2011 . - 1 vol. (59 p.) : ill. ; 19 cm. - ( Leçon inaugurale - Collège de France, ISSN 0294-0310; 215) . ISBN : 978-2-213-66239-8 Leçon inaugurale prononcée le jeudi 2 décembre 2010 au Collège de France.Je n’ai foi que dans l’art et, sans lui, je suis perdu. Langues : Français Langues originales : Allemand Catégories : | Écrits d'artistes
| Résumé : | Souvent, j’enferme des tableaux dans l’obscurité d’un container, durant de longues années. Que font les tableaux ainsi enfermés pendant tout ce temps, jusqu’au moment où ils se rappellent à mon souvenir en me faisant signe ? Rien ? Certainement pas, puisqu’ils ont su rassembler des forces pour attirer l’attention sur eux. Après avoir libéré la toile de l’obscurité, je la repeins et une transition s’opère vers un autre état. L’autodestruction a toujours été le but le plus intime, le plus sublime de l’art, dont la vanité devient alors perceptible. Quelle que soit la force de l’attaque, et quand bien même il sera parvenu à ses limites, l’art survivra à ses ruines. |
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